Covid-19 : Quel niveau d'immunité collective en décembre 2020

 

La simulation présentée dans les chapitres précédents démontre la possibilité d'immunité collective en France en décembre 2020.

Le taux de cas asymptomatique permet de valider ou non cette hypothèse.

Deux éléments interviennent dans cette simulation :

- la ratio de cas contaminés en France par rapport au nombre officiel déclaré ( x  21) suite à l'étude de l'Inserm de mai 2020 avec 4.5% de la population contaminée.  voir http://www.projet-politique.fr/coronavirus/covid-19-nouveau-virus-11-2020-et-fin-confinement-12-2020

- l'évolution rapide du nombre de cas en octobre 2020 liée à une nouvelle version du virus plus contagieux.

 

La prise en compte de ces éléments a permis de définir une simulation qui permet de prévoir à moins de 1% d'écart le nombre de contaminés officiels et ensuite le nombre d'hospitalisés, en réanimation et les décès.

Par contre pour valider ces paramètres deux points sont nécessaires :

A - la mise à jour de l'étude de l'Inserm de mai 2020. Elle portait sur un panel  d'individus qui sont censés représenter la France soit 300 000  individus puis un sous-groupe de 120 000  puis enfin un sous-sous-groupe de 12 000  individus qui ont réalisé un test sérologique en mai 2020. Le résultat du mois de mai (4.5% de la population contaminée) conduit à un ratio de 21 à pratiquer sur le nombre officiel pour obtenir le nombre de cas contaminés. Un premier  résultat a été communiqué en mai par l'institut Pasteur (4.4%) puis validé par la diffusion officielle du rapport le 09/10/2020 soit 5 mois plus tard.

- Une nouvelle étude  a été lancée en novembre 2020 sur le même panel. Elle est très importante. Le résultat des tests sérologiques sur le même groupe de 12 000 personnes du mois de mai est essentiel. Par contre selon les modalités, la mise en oeuvre est laissée à l'appréciation des individus. Ils acceptent ou non le test sérologique :

"Les 135 000 participants à l’enquête de mai dernier, issus d’un échantillon représentatif sélectionné aléatoirement par l’Insee, seront recontactés afin de répondre une nouvelle fois à un questionnaire d’une trentaine de minutes, par internet ou par téléphone. À l’issue de ce questionnaire, il leur sera proposé de recevoir du matériel pour réaliser un auto-prélèvement sanguin qui servira à tester leur statut immunitaire. L’ensemble des participants pourront réaliser ce test, et une partie d’entre eux auront l’occasion d’obtenir un kit pour tester la sérologie des autres membres de leur ménage (âgés de 6 ans ou plus). Ces prélèvements ne seront pas obligatoires"

voir : http://www.projet-politique.fr/coronavirus/inserm-etude-epicovid-2e-phase-en-octobre-2020

Il est vital d'avoir une étude précise de la situation fin novembre 2020 sur la base de l'échantillon de mai 2020.

Dans la semaine il est possible d'avoir les résultats pour un coût d'analyse de 300 000 € (22 à 25 € l'analyse).

La validation permettrait aux bars, restaurants, stations de ski, théâtres, cinémas et autres activités de fonctionner; soit une économie de plusieurs milliards et des vies d'entrepreneurs préservées.

 

La validation du même ratio contaminés réels et officiel permettrait de valider ou non le statut d'immunité collective acquise.

Pour agir ensuite, il faut se référer aux incidences citées dans ce chapitre: http://www.projet-politique.fr/coronavirus/covid-19-fin-de-la-pandemie-en-france-en-decembre-2020

B- une étude précise du génome de la version de novembre 2020 permettrait de valider la différence avec la version du printemps.

Les chiffres de la simulation expliquent que ce ne peut être la même version. La microbiologie doit valider une part de cette affirmation.