Favoriser la culture et les loisirs sur tout le territoire

La culture et les loisirs sont omniprésents dans les grandes métropoles et en particulier dans la capitale à Paris. Il ne s'agit pas de freiner cette effervescence qui a toute les chances de perdurer et de se développer.  Le constat de carence est plutôt dans les territoires ruraux. La vie sur tout le territoire doit être rythmée par des événements culturels multiples et variés. Souvent les associations aux moyens limités font des miracles pour donner un contenu à, ce projet de vivre ensemble.

Donner des moyens aux associations.

Les associations sont le coeur des activités culturelles, sportives et de loisirs. Les moyens financés par les collectivités sont attribuées au bon vouloir des maires et présidents selon leurs sensibilités.  Un quota minimum des impôts et recettes des collectivités devrait être obligatoirement affecté aux associations. Bien sur les esprits chagrins diront qu'il y a association et association, qu'il faut vérifier, contrôler l'usage des subventions.  Bien sûr,  comme dans toute activité humaine, il faut éviter les anomalies, mais cela n'est pas suffisant pour justifier de ne rien faire. Nos impôts, ce que nous mettons en commun doit servir à l'organisation de notre vie sociale et culturelle

L'objectif serait de mettre à disposition des associations de 50 € par habitant et par an soit 0.15% du PIB.

Il faut noter que les associations créent des emplois et motivent 20 fois plus de bénévoles.

Investir dans des salles et financer le contenu 

 Les collectivités créent des salles socio-culturelles, des médiathèques, des salles polyvalentes, etc... Ces investissement sont subventionnés, financés et payées par nos impôts.  Le coût de gestion, d'entretien est pris en charge par le budget de fonctionnement. Mais rien n'est prévu pour le contenu, l'animation, la création. Le financement des intermittents du spectacle est assuré par les cotisations sociales des salariés du privé. C'est une anomalie majeure. Nous avons besoin de cette créativité, de ces énergies au service de la vie sociale et culturelle. Mais le financement doit être revu.

Le financement des intermittents du spectacle.

Chaque collectivité qui a investi dans un lieu du spectacle devrait participer au financement du contenu de manière obligatoire et définie par des règles minimales. Le financement du contenu doit être inclus dans le projet d'investissement et assuré de manière pluriannuelle.

Le complément du financement doit être assuré par les régions avec une péréquation nationales assuré par l'état.

Le financement par la fonds de traitement du chômage doit rester similaire aux autres actifs du privé. Ainsi l'ensemble des actifs et non actifs, consommateurs de cette activité culturelle sont mis à contribution pour financer ce besoin essentiel

Des télévisions régionales fortes

 Toutes les grandes chaines de télévision sont parisiennes. Les intervenants forment un groupuscule très parisien assez homogène dans les formes de pensées, solidaire pour se répartir les temps d'antenne et diffuser pour ne pas dire gaver le peuple français de nombreuses inepties en décalage total avec leur vie réelle. Bien sûr, il y a de bonne émission, de bon reportage, mais c'est la goutte d'eau dans l'océan. Vous pouvez dire si l'on cherche on trouve de la qualité. Mais cette recherche correspond à une motivation qui n'est pas partagée par le grand nombre. 

Il faut une délocalisation régionale (10 grandes régions) des principales chaînes de télévision avec pour objectif de mettre en évidence la qualité de ce qui se fait dans les territoires sur tous les sujets : la culture, le sport, les activités agricoles, industrielles, maritimes, las actions collectives, associatives. En fait toutes les initiatives qui donnent envie de progresser, de s'engager, de prendre part à la vie collective, l'initiative.

Les chaînes publiques sont concernées, mais les chaînes privées également en contrepartie de leur droits d'émettre. La qualité de ces chaîne nécessite des moyens. Les moyens publics devraient être réservés à ces chaînes régionales et non affectées à des chaînes nationales qui se battent pour une audience comparative aux chaînes commerciales.

Une part des recettes publicitaires des chaînes commerciales privées devraient être affecté à ces chaînes régionales. La publicité sur ces chaînes régionales devraient avoir le même niveau de qualité que les pub nationales mais orientées exclusivement sur la formation du téléspectateur et l'encouragement à suivre des contenus de qualité. Ces moyens étant équivalents n'affecteraient pas négativement les activités de production audiovisuelles mais au contraire les renforceraient. L'ensemble serait lié avec des outils de formation et de divertissement sur le net.