LA REVOLUTION DU BON SENS 

En absence d'évènements extérieurs très forts comme une guerre (heureusement grâce à l'Europe nous sommes épargnés) ou une pandémie comme actuellement en 2020 avec le COVID-19, le ronronnement s'installe et les organisations ne sont pas bousculées. 

Il reste les différentes élections  qui représentent un moment important d'analyse et de réflexion politique. Les attentes sont fortes mais les choix proposés sont limités par le contenu des programmes des principaux candidats. Aucun ne répond parfaitement à ce que l'on estime essentiel. Nous sommes amenés à faire un choix par défaut : le moins pire.

Que penser de ces personnes qui veulent soit disant améliorer notre quotidien et passent leur temps à concevoir des stratégies marketing corporatistes visant à protéger leurs propres intérêts. Tous les sujets méritent mieux qu'un coup de barre à gauche ou à droite tous les cinq ans.

Je crois au bon sens, à la capacité de s'écouter, d'apporter chacun sa contribution dans son domaine de compétence et d'expérience, afin de conduire des projets à long et moyen terme nécessaires à l'élaboration d'améliorations pertinentes.

Nous entendons souvent que nous sommes rendus au bout d'un système, qu'il faut tout changer. Mais attention à ne pas tomber dans des choix par réaction sans estimer son impact sur le futur. L'histoire nous montre que l'humain à tendance à oublier trop rapidement les horreurs d'un passé pas très lointain. Changer oui, mais changer en y mettant de l'intelligence, de la réflexion, du respect de l'avis des autres. Si nous voulons des améliorations positives et pertinentes, il faut le faire tous ensemble. Il faut également identifier des valeurs essentielles sur lesquelles il faut être intransigeant. 

 Dans ces pages, nous allons proposer des solutions concrètes, portées par l'expérience. Souvent celles-ci prendront le contre-pied complet de nos habitudes. Et après réflexion, vous direz "comme se fait-il que l'on n'y ait pas pensé plus tôt ?" Chacun d'entre vous est porteur d'idées et d'initiatives qui méritent d'être connues et diffusées.

Je vous propose de participer à ce grand travail qui doit innover et proposer des solutions nouvelles que tout le monde peut juger pertinentes.

Pour ce faire il faut faire une grande révolution dans nos cerveaux. Il faut arrêter de se limiter aux débats que l'on nous propose. Il faut prendre conscience que nous mettons en commun environ 50% de notre production nationale, et que malgré cela beaucoup de besoins ne sont pas traités. Le projet est de faire nettement mieux avec le même budget ; c'est à dire supprimer des dépenses anormales et inutiles et les rediriger vers des projets innovants, porteurs de développement, garants de l'avenir de nos enfants, dans un esprit de justice et de solidarité.

Je vous invite à participer à

LA REVOLUTION DU BON SENS

Cette révolution est tout à fait pacifique. Elle nécessite de prendre du recul et d'analyser ce qui fait l'essence de nos satisfactions. Chaque être humain a une identité propre, avec son histoire, ses convictions, ses motivations, ses projets, et a souvent des difficultés à se connaître lui-même. Des éléments forts participent à son épanouissement avec en premier sa famille puis son travail et son environnement de loisirs, les amis, les activités ludiques, la participation aux associations. Il ne s'agit pas ici d'intervenir dans toutes ces composantes, mais d'identifier et de clarifier la part de notre organisation collective qui doit être modelée pour améliorer notre cadre de vie. 

Les moyens financiers existent et nous sommes en France arrivés au maximum de ce qui peut être mis en commun, à la limite du supportable pour les activités privées. Certains diront qu'il faut diminuer nos moyens collectifs pour libérer la création de valeur. C'est une discussion. Mais nous ne réglons pas tous les besoins avec cette masse importante, alors comment y arriver avec moins de moyens. Mon avis est que nous sommes arrivés à ces montants, donc faisons avec, mais il faut drastiquement les réorienter pour répondre à tous les besoins. Surtout  en investissant sur l'avenir et en favorisant le développement d'activités nouvelles respectueuses des critères de qualité maintenant clairement définis en matière d'environnement, de qualité de l'alimentation. Mais bien il faudra corriger les dépenses inutiles et les actions qui accroissent les inégalités.

Sans avoir de chiffre précis à ce stade de la réflexion, il faut noter que réorienter 1% des prélèvements correspond à 10 Md€. il faut peut-être réorienter 10 ou 15% soit de 100 à 150 Md€.  Il faut également noter que beaucoup de solutions efficaces peuvent ne rien coûter et même produire des économies.

Pour illustrer ces orientations je vous propose une liste non exhaustive de thèmes et de solutions répondant aux critères énoncés.

Les  priorités, il me semble sont d'améliorer l'efficacité des entreprises, de la création au développement des activités et de réduire l'écart entre les bas revenus et les hauts revenus.. L'amélioration des salaires, de l'emploi passe obligatoirement par l'entreprise, la redistribution passe par l'affectation massive aux bas revenus.. L'autre sujet important est la réorganisation de nos services collectifs par une révision du maillage territorial, une décentralisation de l'organisation proche des besoins. Cela doit se traduire par une diminution du centralisme parisien.